Les entreprises qui réussissent aujourd’hui, ce sont celles qui s’insèrent dans ce type de réseaux pour consolider leurs bases arrière et compléter leurs compétences par la collaboration avec d’autres organisations (entreprises, laboratoires de recherche, université, organismes de formations supérieures…). L’objectif est d’engendrer des synergies et complémentarités propices à la génération d’innovations profitables à l’ensemble des partenaires regroupés au sein de ces réseaux.

Dans cet élan, les pays émergents et ceux en développement tentent également de se donner une place de choix sur l’échiquier international et dans la géoéconomie de l’innovation. L’innovation est plus que jamais un levier de croissance privilégié pour les entreprises et un facteur de différenciation majeur par rapport à la concurrence. Pour elles, c’est une condition indispensable qui permet d’être en mesure de renouveler leur offre et d’assurer la pérennité de leurs activités.

Cependant, la création de réseaux dans ces pays n’est pas chose aisée et les exemples de cas d’échecs foisonnent. La mise en place dans un pays, de parcs technologiques, de clusters ou de pôles de compétitivité doit respecter les spécificités socioéconomiques et culturelles de ce pays, tout en respectant un certain nombre de conditions et de prérequis nécessaires.